Réponse à Djamel

Commentaire de Djamel :

Benrabah, vous ne trompez personne car la majorité des collègues des AE connnaissent votre véritable identité.

Je veux vous faire une confidence, je suis de ceux qui avaient dit dès le début de vous donner un os pour vous faire taire.

Je regrette de ne pas avoir été suivi.


Réponse à Djamel :


Je voudrais d'emblée vous rassurer, je n'ai jamais cherché à tromper quiconque.

J'ai pris un pseudonyme, en veillant à rester le plus proche possible de ma véritable identité ( Amine est le prénom de mon fils aîné, Rabah est le mien ), uniquement pour être en adéquation avec le statut de la Fonction Publique, qui assujétit le fonctionnaire-cadre algérien à certaines obligations, dont la tristement célèbre " obligation de réserve".

Je me suis quand même arrangé pour que les collègues du MAE devinent aisément qui j'étais.

Me donner un os pour me faire taire et rejoindre la meute, quel culot et quelle triste conception de la gestion des ressources humaines du MAE !

M. Djamel, je ne fonctionne pas de la sorte car mon égo est des plus normaux. Il n'est ni surdimensionné ni sousdimensionné.

J'ai toujours consideré que la responsabilité se mérite et ne devrait pas être une prime à la soumission et au larbinisme, c'est à dire à la médiocrité.

C'est pour cela d'ailleurs que je n'ai jamais demandé de poste de responsabilité et j'ai toujours préferé les dossiers passionnants et excitants, qui fouettent, avivent et aiguisent les neurones même si l'amour-propre y laisse parfois des plumes ou est carrément blessé, aux postes de responsabilité, qui flattent certes l'égo mais avachissent souvent l'esprit et taillent à vif dans la personnalité du fonctionnaire. C'est à dire dans tout ce qu'il a de précieux et d'original.

Apparemment j'ai bien fait, sinon j'aurais été dans l'impossibilité de répondre objectivement à vos inepties ni de donner mon avis, en toute liberté, sur la gouvernance erratique du pays et de notre diplomatie car le besoin de préserver les quelques privilèges offerts par ce poste et qui sont infimes en comparaison avec ceux que les prédateurs qui détruisent notre pays et compromettent l'avenir de nos enfants, s'octroient indument, m'aurait bâillonné, pour ne pas dire plus.

Il est donc des satisfactions et des plaisirs que ni l'argent ni les postes de responsabilité, aussi prestigieux soient-ils, surtout quand ils ne sont pas honnêtement gagné ou mérités, ne sauraient acheter ou procurer ; parmi eux, celle du devoir accompli envers son prochain en difficultés, sa societé et son Dieu.

Vous voyez Djamel, nos philosophies de la vie et du travail divergent diamètralement.

C'est la vôtre qui a prévalu jusqu'à présent, avec les résultats catastrophique qu'on connait.

La mienne et celle de ceux qui la partagent n'ont pas encore eu l'heur d'être expérimentées.

Peut être qu'à cause du gâchis et des dégâts que vous avez occasionnés au pays depuis des décennies, le peuple algérien et ses représentants vont bientôt opter pour une alternative crédible devenue absolument urgente aujourd'hui.

C'est le Saint Coran, ces dernières années, utilisé à tort et à travers, par les Islamistes officiels et leurs alliés naturels, de la coalition ou de l'opposition politique et armée, qui dit :

"Oua tilka el ayam noudawilouha bayna ennassi" ( Nous alternerons ces jours entre les gens ).

Il n'est jamais trop tard pour bien faire.

En tout état de cause, aujourd'hui plus que jamais, l'Algérie a besoin d'hommes et de femmes capables physiquement, intellectuellement et moralement de la sortir du cauchemar et de l'état de deliquescence morale où l'imprévision, l'incompétence, la cupidité et l'obstination des uns et des autres l'ont durablement plongée et de la tirer de l'avant pour lui permettre de rattraper ou du moins de réduire le retard accumulé dans de nombreux domaines.

Enfin, confidence pour confidence, M. Djamel, les principales idées, contenues dans ce modeste blog, ont été également précisées, complétées, développées et approfondies dans d'autres blogs, gérés sous d'autres pseudos et dont voici la liste détaillée :

http://contreleclandoujda.centerblog.net

http://tousurlelectionpresidentiellede2009.centerblog.net

http://mostfaetlindachergui.centerblog.net

http://nonalelectiondelahonte.centerblog.net

http://diplomatiealgerienne.centerblo.net

http://denosancetres.centerblog.net

http://perspectivesalgeriennes.centerblog.net

http://algeriepolitiquetsociale.centerblog.net

http://ombresetlumieresalgeriennes.centerblog.net

http://sauverbouchama.centerblog.net

http://decoeuracoeur.centerblog.net

Sans rancune.


Autres commentaires :


Hayat le 02/11/2010

Monsieur BENRABAH, je serais curieuse de savoir comment vous avez choisi les autres pseudonymes.

Avez-vous été influencé par l'exemple de Yasmina Khadra ( Mohamed Mousselhoul ) pour le choix du pseudonyme féminin "Linda Chergui" ?

Réponse :

Non, Madame ou Mademoiselle, je n'avais pas le cas de Yasmina Khadra en tête lorsque j'avais effectué le choix de mes pseudos, que jai tout simplement puisés, au fur et à mesure, d'une liste de prénoms et de noms de proches, amis ou connaissances, par tirage au sort.

Ainsi :

- Ahmed Bensalah ou B.A. = Ahmed, prénom de mon fils cadet et Salah, prénom de mon défunt père.

- Mostfa Chergui = un ami d'enfance.

- Linda Chergui = son épouse.

- Benmoussa Moussa = un voisin et proche.

- Mahmoud ou Mamoud = un cousin.

- R. = initiale de mon prénom

- R. T. = mes initiales.



Abdelkader le 02/11/2010

A ceux qui prétendent que le pouvoir algérien est divisé par la guerre des clans, dont parle Benrabah et d'autres soit disants experts, Ouyahia vient d'apporter un démenti cinglant en déclarant hier, à l'APN, que le régime algérien est uni.


Réponse :

A votre place, Abdelkader, je serai plutôt prudent, ça se voit que vous ne connaissez pas bien Ouyahia.

Généralement, quand il dit "blanc", il faut comprendre "noir". Bouteflika, qui est un vieux loup de la politique, sait cela sauf s'il a perdu toute lucidité comme le colportent certains.

Il ne va pas dormir car il aura compris, qu'Ouyahia, que le clan présidentiel surnomme "la Veuve Noire", avec lequel il aurait peu ou pas du tout communiqué, ces derniers mois, cherche à l'anesthésier avant de le piquer mortellement.

Le meilleur service que les courtisans de Bouteflika pourraient donc lui rendre, en l'état actuel des rapports de force, qui lui sont totalement défavorables, est de cesser d'urgence de lui mentir, de le gonfler en étant complaisants avec son bilan, constitué des tristes records que l'Algérie bat dans de nombreux domaines, aujourd'hui.

Ils l'aideront ainsi à déciller ses yeux et à mettre fin à la fuite en avant suicidaire dans laquelle il entraîne le pays, à cause de sa cupidité et de son amour maladif du pouvoir, qui se transforme en une paranoïa inquiétante et annonce une fin de règne tragique.



Youcef le 03/11/2010

Vos blogs constituent une véritable mine d'or pour les responsables qui se sont trompés de bonne ou de mauvaise foi et qui sont soucieux de s'amender et de corriger leurs erreurs.

Je vous félicite pour cette autocritique courageuse et prie Allah, le Clément et le Misérécordieux, pour qu'il vous protège contre les hypocrites et les malveillants.

Quelles que soient les pressions que vous pourriez subir, n'arrêtez surtout pas d'éclairer notre lanterne avec vos analyses pertinenetes, désintéressées et originelles.

Allah éclairera vos jours.

Votre frère Youcef.


Réponse :


Cher Youcef,

C'est justement parce que je suis reconnaissant à notre pays, Peuple et Etat, pour les diverses satisfactions qu'il m'a permis d'obtenir grâce à ma situation sociale, que je devais absolument, par conviction, honnêteté et loyauté, procéder à cette évaluation ou autocritique permanente.

Les dirigeants d'un pays sont aussi des êtres humains, comme vous et moi, même si certains ont tendance à perdre de vue cette condition humaine quand ils sont pris par le vertige du pouvoir.

Ils ont donc leurs qualités et leurs défauts et leurs forces et leurs faiblesses.

S'ils ne trouvent pas quelqu'un pour attirer leur attention, sans complaisance, sur les uns et les autres, ils ne pourront jamais les corriger ni servir au mieux notre pays, dans un monde où les états et les nations faibles sont dominés, annexés et leurs ressources humaines et naturelles exploitées impitoyablement.

Youcef, je souhaite sincèrement que le scénario pessimiste que j'ai décrit dans mes différents blogs et ses retombées catastrophiques sur notre pays, s'avèrent faux.

J'accepterai alors volontiers toutes les sanctions que les "hypocrites et les malveillants" voudraient m'imposer.

Mais, je crains fort que des indices puissants et durables montrent que le troisième mandat, le mandat de trop, que d'aucuns avaient pourtant , avec force arguments sur les risques qu'il comporte, vivement déconseillé à Bouteflika, qui avait montré toutes ses limites lors des deux mandats constitutionnellement autorisés, sera désastreux.

Le triste bilan de la première année de ce mandat prouve que notre pays s'installe dans le marasme et l'impasse suicidaire annoncés.

En réponse aux vives réactions, que j'imagine les unes plus zélées et intéressées que les autres, des courtisans, thuriféraires et laudateurs de Bouteflika, je voudrais emprunter à Galilée sa fameuse phrase : " Et pourtant elle tourne", en disant à la secte de Bouteflika :

" Et pourtant, particulièrement depuis Avril 2009, Bouteflika tourne en rond et mène notre pays au désastre".

Il n'est jamais trop tard pour bien faire.


Mouloud le 05/11/2010

Benrabah, il paraît qu'en plus de votre qualité de polémiste, vous auriez un sacré talent d'humouriste et d'imitateur des accents skikdi, jijeli et kabyle.
Ma source m'a parlé des sketchs sur le douanier de l'aéroport d'Alger et sur le tailleur kabyle, qui l'ont fait rire aux larmes.

Réponse :

M. Mouloud, je ne sais pas si le fait d'être considéré comme un polémiste constitue une qualité ou un défaut.

Moi, je préfère plutôt être vu comme un "observateur" de la vie politique, économique et sociale algérienne.

Quant au prétendu talent d'humoriste et d'imitateur que vous me trouvez généreusement, c'est beaucoup plus un modeste hobby qui fait partie du côté jardin de ma vie.

Effectivement, il m'est arrivé d'écrire et d'enregistrer des contes et des sketches, inspirés de notre vie quotidienne, que je lis ou fais écouter à mes proches et amis.

Il ne faut donc pas être l'Inspecteur Tahar, pour rester dans une ambiance jijelienne, pour savoir où trouver celui ou celle qui vous a livré ce secret.

On n'est jamais mieux trahi que par les siens.

Dont acte.


Réponse à Omar, Antar, Ali, Abdallah, Anonyme et les autres :


Je trouve que Bouteflika applique depuis 1999 la même politique que celle qu'il appliquait lorsqu'il était Ministre des Affaires Etrangères, c'est à dire : la sinécure et le magot aux siens et aux alliés, nommés indéfiniment à l'extérieur dans des postes de leur choix et le dur labeur aux Chaouis ( les gens de l'Est ) et aux Kabyles, désignés massivement aux postes de responsabilité à la Centrale mais régentés par ses fidèles, qui tiennent les commandes du ministère.

C'est exactement comme pour les fameux "projets de développement" : les promesses à l'Est, au Centre, au Sud et à la Kabylie mais les réalisations à la wilaya de Tlemcen.

Sacré Boutef, banou khraibek !

On ne peut pas diriger convenablement un pays avec un esprit aussi étroit et archaïque.

Après 11 ans d'improvisation plus ou moins malheureuse, dans tous les domaines, celui qui traitait ses honorables prédécesseurs d'apprentis, s'est finalement avèré le pire des présidents de la RADP.

Il aurait dû avoir l'intelligence, l'intuition ou le flair, qu'il se vante pourtant de posséder, pour partir à la fin du deuxième mandat car le troisième mandat l'a effectivement horriblement dénudé et étale aujourd'hui ses tares et carences multiples sur la place publique.

Ou mazal el kheir el gouddam.

C'est peut être son destin de terminer ainsi ?

Aïd Moubarak, quand même !


Amine Benrabah